janvier 2002, village de Guënnican, plateau Andin, Pérou.
L'homme se jeta précipitamment dans le trou ténébreux qui s'offrait à lui. A bout de force,il n'avait plus le temps de réfléchir à ce qui allait suivre.
A nouveau, comme au matin, comme hier et les jours précédents seule la térreur le tenaillait au plus profond de lui,faisant remonter en surface ses instincts d'animal traqué. Il tenta de mobiliser en lui des forces insoupçonnées, pour tenir immobile, ne pas trembler et se confondre dans une posture minérale au fond de ce fossé d'où s'exhalaient des miasmes insupportables.
A la manière d'un insecte nécrophore, son geste désespéré l'avait enfoui de tout son long dans les restes de charognes en putréfaction entassées à l'extrémité de cette basse fosse.
Il dû se tenir ainsi,baignant de la tête aux pieds dans cet abominable pourissoir que son élan avait remué, s'évertuant à ne plus exister à l'état d'homme pour les secondes à venir.
Il pensa un instant être en sécurité et comme indétectable olfactivement au beau milieu de cette fange en décomposition.
Par prudence, il voulut s'y immerger totalement, mais ne put contenir de térribles hauts le coeur et se mit à vomir sans retenue..............( une page )
.......................Deux hommes plongérent de longues perches en bois jusqu'au fond du bassin et sans ménagement extirpérent leur proie,qu'ils immobilisérent sur le bord du bassin. Un autre le saisi en force et lui balaya le visage d'une main, alors qu'on lui braquait en pleine face le faisceau blanc d'un projecteur hallogéne.
Sur le bord du réceptacle les hommes s'écartèrent, dans la lumière des projecteurs apparurent deux silhouettes de forte corpulence.
Surgissant au milieu des ombres, ils se penchèrent vers le fuyard qui semblait tétanisé de peur et de fatigue.
Dans son effroi,il reconnut furtivement le symbole des térribles Gurkhas, les doubles couteaux croisés au milieu de leur plastron.
Il se savait à leur merci, définitivement perdu,incapable de lutter, la fin de cette poursuite, dont il avait préssentie l'issue fatale dés le début, une intuition dont la teneur l'avait poussé à vivre avec épuisement sa fuite en avant, frénétique, sans répit, tel un animal en traque.
Les tueurs avancérent, lun d'eux saisi la nuque de l'homme d'une main puissante qui l'obligea à relever la tête et le menton, il n'offrit aucune résistance.
Brusquement il lui inclina violemment la tête en arrière, brandissant de sa main gauche un couteau à lame recourbée, un khukri...Il frappa de bas en haut, d'un coup puissant et d'une précision inouie. La lame géante pénétra la base du menton fractura la mâchoire inférieure dans un horrible craquement avant de traverser les fosses nasales pour s'immobiliser dans le cerveau.......................
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Commentaires
boujour toi!!
a tu bien dormi?
je viens te souhaiter
une bonnejournée
bisous a toi
nicole